EARL Coudert

Avant de passer en 2013, un peu d'histoire: les années 80.

Vainqueur à Paris

Timide à Paris

A ce moment là les cornes étaient un caractère de race indissociable (fines et blanches, y compris les sabots)!

J'éprouve une grande émotion en apprenant le décès du président De Neuville qui fut le promoteur de la race limousine dans le monde entier.
Des faits marquants dans notre élevage que je n'oublie pas.

Pour le centenaire du HBL en 1986 il invita chez lui les délégations étrangères ainsi que les éleveurs pour une soirée conviviale; la vente d'un jeune mâle en Amérique, il conclue lui-même le marché chez eux. La visite d'une délégation de Nouvelle-Zélande qui se termina par un buffet à la salle des fêtes de Banize avec les sélectionneurs de notre région. Tout cela représente de l'encouragement pour ceux qui ont cru en la race. Puis, l'achat à Lanaud de Gabin issu de son élevage dont on connaît le parcours (merci les anglais).

Nancy.

Salut les copains!

Églantier prêt pour affronter l'hiver

Fin février Handy a posé sa redingote de Nancy pour la pluie battante de l'hiver en Creuse.

Gélinotte à Nancy (Astérix et Mas du Clos, vendue en Angleterre).

Gentiane
Je suis en Sardaigne!

Héraut
Élevage Francis Fraisse en Aveyron

Serge Bordès me communique sa satisfaction avec Étourdi. Ses indexes 2013 sont connus.
RR
FN107-DM-110-DS106-FOS-100 Index sevrage 112.

2011 fut l'année du changement avec l'arrivée de 2 nouveaux taureaux (Bouffon et Églantier). Veinard et Uniprix quittent les pâtures pour la bonbonne de l'inséminateur. Le renouvellement est de pair et me pose des interrogations. Après l'achat d’Églantier à la station de Lanaud avec Jean-Pierre, c'est Bouffon qui me frappe à l’œil sur le catalogue de vente aux enchères d'Interlim à Cournon: par son âge, son pointage, ses origines, il me conviendrait si les enchères ne dépassent pas mes possibilités.
Chose faite et sans regrets. Ce taureau correspond à un travail polyvalent et sécurisé. La période des naissances est en plein mois de septembre, et je ne pars pas à St Godens en toute tranquillité. Malgré tout, tout s'est bien passé en mon absence, dont une naissance jumelée d’Églantier. A ce jour, 42 veaux sur 42 vêlages, avec en majorité des mâles.
Je n'attends rien d'autre.

Après le concours national 2012 que Jean-Pierre ne soit pas déçu, mais convaincu que les éleveurs qui ont travaillé en génétique pour obtenir Églantier, soient reconnus. Son prix d'achat à Lanaud est largement justifié. Il me faudra peut être attendre vêler ses filles pour plus d'affirmation. Mais à ce jour il me satisfait pleinement. Après le concours de Cournon en 2011, il saillit chez Jean-Pierre, revient chez moi pour affronter le difficile hiver 2012 à -20° de température en février. Comme nourriture je lui distribuais foin et enrubannage à volonté plus sels et minéraux.
Quand Jean-Pierre le revoit en mars, il me paraît inquiet. Fin mai, je le retire du troupeau. Il continue à être nourri de la même façon, plus un aliment de la ferme: céréales et complémentaires. Doucement, il reprend de l’embonpoint pour arriver à plus 1300kg à 3 ans.
1ère constatation: il est robuste, transforme parfaitement la nourriture que je lui distribue sans excès. Une inquiétude quand même: que seront les vêlages? Il a sailli des vaches mixtes viande. Ma première satisfaction: tout se passe très bien. Des veaux réguliers entre 40 et 50kg qui tètent dans le quart d'heure. Je tiens à vous dire que je ne recherche rien d'autre que la rentabilité. En plus, il est beau et gentil. Merci Jean-Pierre, tu ne t'es pas trompé, rendez-vous dans 3 ans.